La Métropole accélère la révolution des transports
Ce siècle est marqué par de gros travaux de construction urbains, entamés partout dans la ville.
En 1848, on crée la promenade de la Corniche et en 1870, on perce la rue Impériale, qui devient par la suite la rue de la République.
A mesure que la ville s'étend, la nécessité de desservir les quartiers éloignés se ressent.
Le service d'omnibus de Marseille ouvre la marche de 1840 à 1879, relayé ensuite par le tramway de la Compagnie générale des tramways pendant près de 75 ans. A cette même époque, l'accès au centre-ville est facilité par l'édification de la gare Saint Charles, en 1845, sur une butte.
En 1890, la ville se dote d'un système de navettes maritimes permettant de traverser le Vieux-Port de part en part face à la mairie : le Ferry Boat. Fin XIXe, Marseille connaît son apogée.
Le port est reconnu comme "port international de commerce" et "grand port de voyageurs". Il est le point de départ des lignes de paquebot de l'Extrême Orient, escale des lignes de Suez.
Les Contemporains Le XXe siècle : De la modernité à l’Europe En à peine un siècle, Marseille voit sa population quintupler (500 000 habitants autour de 1900).
Des flots continus de nouveaux arrivants
La ville reçoit des flots continus de nouveaux arrivants, attirés par son intense activité. Certains ne font que passer tandis que d’autres s’y installent. Parmi les nouveaux habitants de la cité phocéenne, les plus nombreux sont les italiens.
Durant la seconde moitié du XIXe et la première moitié du XXe , ces derniers occupent les professions du bâtiment et de la construction (maçons, plâtriers, carreleurs).
Puis c’est le tour des arméniens qui se réfugient sur Marseille dans les années 1915-1920. Dans la seconde moitié du XXe, entre 1950-1970, la région marseillaise attire en masse les travailleurs d'Afrique du nord, de Turquie et d'Asie. Malheureusement, la seconde guerre mondiale a profondément atteint Marseille.
La destruction des vieux quartiers entraîne l'évacuation de milliers de personnes. La seconde moitié du XXe siècle constitue un tournant et le déclencheur de profondes mutations.
La perte des colonies (Indépendance de l'Algérie en 1962) et la fermeture du canal de Suez (1967) engendrent le déclin des activités classiques de négoce et d'industrie de Marseille.
Le chômage est l’une des conséquences économiques directes de cette période de crise. C’est le pétrole qui rendra par la suite à Marseille son rang de 2e port d'Europe.
Dans les années 1980, Marseille se tourne délibérément vers la modernité et l’avenir.
La commune se lance alors dans de grands projets pour redonner vie et dynamisme à son cœur très appauvrit.
Elle construit alors le technopôle de Château Gombert, 2e pôle scientifique français.

Euroméditerranée est le grand projet de la fin du XXe siècle
Il s’agit d’un aménagement urbain, orienté vers le développement économique entre le port et le centre-ville, et visant à faire de Marseille un grand carrefour entre l'Europe et la Méditerranée (pôle sud européen de promotion et de valorisation des échanges).
En 1999, un an avant de changer de siècle et de millénaire, Marseille crée la Communauté Urbaine "Marseille Provence Métropole", offrant ainsi la possibilité à 18 communes de l'agglomération marseillaise de se regrouper et de s’unir.
Au XXIe siècle, Marseille continue sur sa lancée de modernisation et d’ouverture à l’Europe et au monde. La ville se développe au niveau culturel et est devenue en 2013 Capitale Européenne de la Culture.
De nombreux projets sociaux, culturels et d’aménagements voient le jour un peu partout à travers la ville faisant aujourd’hui de Marseille, la métropole du bassin méditerranéen.
7 projets sur 15 seront livrés en 2025
À l’occasion d'une réunion extraordinaire, à laquelle ont notamment participé le ministre des Transports, Patrice Vergriete, en visioconférence, et la secrétaire d’État à la Ville chargée du plan Marseille en grand, Sabrina Agresti-Roubache, un point a été fait sur l’état d’avancement des 15 projets cofinancés par l’État dans le cadre du volet transport du plan Marseille en grand. Et force est de constater qu’ils progressent vite et bien. « Tous sont d’ores et déjà engagés, a indiqué la présidente de la Métropole. 7 sur 15 seront livrés en 2025 ! Les 8 autres accélèrent pour des mises en service échelonnées d’ici 2030. »
« Ensemble, nous contribuons à changer radicalement les transports de tout un territoire, soyons en fiers ! », a souligné Patrice Vergriete. « D’ici la fin de la décennie, la métropole, et en particulier Marseille, auront changé de visage, c’est ma plus grande satisfaction, a ajouté Martine Vassal. Mais nous ne devons pas nous arrêter là ! », a-t-elle insisté.


